Ce vendredi 17 mars 2023, l’annonce de la disparition brutale et soudaine de Marc PEHAU nous plongea, nous qui l’avons connu, dans un moment de sidération.

 Marc était un homme de défis comme en témoignent son activité professionnelle avec l’accession à un poste d’ingénieur, ses randonnées dans les sommets pyrénéens, son implication au sein de l’ONG Electriciens sans frontières...

Il était aussi et surtout, depuis tout jeune, un passionné de rugby. Ainsi il fut, après un épisode scolaire au lycée d’Aire sur l’Adour, de la première équipe junior lors de la création de l’Association Sportive de Navailles-Angos en 1968. Au sein de cette formation, il figurait parmi les plus réceptifs à l’enseignement de notre mentor de l’époque, André BAUCOR. Ensuite son talent, et toujours son sens du challenge, l’amenèrent à évoluer dans les équipes de Mauléon et de Bizanos, clubs d’une plus importante notoriété.

Marc était profondément béarnais. Bien qu’habitant au nord de Bordeaux où sa profession dans la centrale nucléaire du Blayais l’avait entrainé, il avait toujours exprimé le souhait de se rapprocher de ce Béarn natal si cher à son cœur, le moment de la retraite venu. Malheureusement, le destin a voulu qu’il ne puisse profiter de ce projet qui venait d’aboutir. Mais comment ajouter du temps au temps ?

A l’évocation de Marc qui nous quitte, me reviennent ces mots de Jacques Brel que Pierre DAVEZIES se plaisait à citer :

« Six pieds sous terre, Marc, tu frères encore,

  Six pieds sous terre tu n’es pas mort »